Après et entre les séances : auto-hypnose et suivi


Après et/ou entre les séances : l'auto-hypnose permet aux enfants et adolescents

Après la séance, je ne fais pas de commentaires en présence de l’enfant. Pour l’enfant, cela pourrait sous–entendre que la confidentialité des échanges n’est pas respectée, même si on lui affirme le contraire. La relation de confiance ‐ nécessaire aux séances ‐ pourrait s’en ressentir.

Je trouve cependant très important de transmettre des “clés” aux parents pour qu’ils soient en mesure d’accompagner et de soutenir leur enfant entre deux séances. A cet effet, je transmets par email un mini‐bilan de la séance. Ce mini‐bilan ne comporte pas le détail des échanges avec l’enfant qui reste confidentiel et appartient à l’enfant, tout comme chez un psychologue.

Les informations que je transmets restent “générales”. Elles sont variables et choisies en fonction de leur utilité :

‐ Le contact a‐t‐il été bon avec l’enfant, est‐il à l’aise, est‐il motivé ?

‐ Quels types de médias ont été utilisés (kaplas, dessins, jeu de carte de création

d’histoire…) ?

‐ Le sujet abordé s’il est utile et souhaitable que les parents le connaissent

‐ Les progrès ou déblocages constatés de façon globale

Par exemple sur une première séance, pour une petite fille de 7 ans qui a plusieurs problèmes à régler, il est intéressant que les parents sachent qu’elle a commencé par travailler sur son sommeil, et de savoir qu’ils comment aller dans son sens si elle leur parle des trucs qu’elle a appris pour se protéger de ses cauchemars.

 

L’auto-hypnose : des exercices pour aider

Entre deux séances, je peux proposer à l’enfant (avec ou sans l’aide de ses parents) de faire des petits exercices d’auto-hypnose qui vont l’aider à avancer.

Comme c’est simple et ludique, les enfants adhèrent et s’en saisissent souvent très bien. Certains les apprennent à leurs parents, frères et sœurs. Ils ont pour but de se relaxer, de se concentrer, d’évacuer sa colère, de se sentir bien avant de dormir…