Les bébés aussi ont parfois besoin d’être aidés.
En général, ils le montrent par des problèmes de sommeil, des pleurs, un manque de curiosité pour leur environnement, un état d’énervement très présent, une alimentation difficile ou limitée à très peu de variété… Les parents ont le sentiment que leur bébé est triste ou contrarié, qu’il a du mal à vivre un changement comme un déménagement, un événement familial, une arrivée en nounou ou en crèche …
La méthode du RITMO (et les dérivés EMDR).
C’est une solution efficace qui apaise l’enfant et ses parents en peu de séances. Le RITMO fonctionne très bien avec les petits enfants. Les expériences traumatiques ou difficiles ayant eu lieu avant l’âge de 3 ans peuvent être retraitées avec succès (études O’shea 2009 et Dellucci 2012). Sont concernés, par exemple, un traumatisme pendant la grossesse, une naissance difficile, une maladie infantile, une séparation avec la maman …
Comme les tout-petits ne peuvent pas expliquer ce qui leur arrive ou ce qu’ils ressentent, ils ne peuvent être aidés par une approche psychologique qui repose avant tout sur la verbalisation… Heureusement la méthode du RITMO est adaptable même aux nouveaux nés. A travers des stimulations très douces du regard (avec des marionnettes) ou des tapotements sur les mains, les pieds… ou encore des petits bruits alternés au niveau des oreilles, on va pouvoir stimuler leurs processus de « digestion neuro-émotionnelle » et donner le coup de pouce nécessaire à l’étape de développement qui « bloque ». Cela se fera sur les genoux ou dans les bras d’un parent, souvent la maman, qui apporte toute la sécurité indispensable pour que quelque chose se remette en mouvement. Il peut être intéressant, en même temps, que l’histoire ou les éléments en cause soient par un parent ou par le praticien en RITMO.
Tout commence, bien sur, par un échange avec le ou les parents pour comprendre leurs attentes, ce qui pose problème et envisager une première séance personnalisée dans sa durée et son moment de la journée. 2 ou 3 séances sont souvent suffisantes pour que bébé et toute la famille trouve un nouvel équilibre plus « zen ».
Pour des enfants un peu plus grands de 3 à 6 ans, la méthode s’enrichira de leur possibilité de dire avec des mots et /ou de dessiner/mimer ce qui les fait souffrir.